Du 15 novembre au 8 décembre
Vernissage le 15 novembre, finissage le 8 décembre.
Valentine Polliand cherche son inspiration dans les sensations et les émotions. Créant des tableaux et collages graphiques, elle utilise le contraste et le vide comme espace d’interaction et d’interrogation avec le public. Proche du symbolisme abstrait, elle pose la question de la poésie des sensations intérieures et de leur place dans la représentation picturale.
Petite fille du sculpteur Daniel Polliand, née en 1991 à Genève. Elle a été encouragée depuis sa petite enfance à développer ses talents artistiques. Persuadée que peintre était un métier comme un autre, elle a débuté l’école des arts appliqués de Genève à 16 ans, ainsi qu’une école de photo une année plus tard. Trop en décalage avec sa sensibilité elle n’a pas trouvé sa place au sein d’une institution. Les années suivantes elle a travaillé en autodidacte, fortement influencée par les dépressions et l’anxiété dont elle souffre depuis la préadolescence. Au travers de la création, elle transforme et sublime ce qui l’habite pour sortir de l’isolement et partager, dans une main tendue, des émotions intenses et interpersonnelles.
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Carré dans l’estomac
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Confusion
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Dans la nuit
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En un éclaire
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Le Bouillonnement
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Orage d’Été
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours senti le besoin d’exprimer par l’image les émotions qui m’habitaient. Si le dessin a été mon premier domaine de prédilection, au cours de mon cheminement je me suis distanciée d’un univers trop réaliste pour me tourner vers des techniques qui m’octroyaient plus une plus grande liberté onirique.
Peinture, collage, encres colorées ou encre chinoise, j’aime explorer la superposition des textures et des transparences. Avec une grande sincérité, j’exprime des vécus personnels à travers une démarche intuitive et spontanée.
La souffrance psychologique et les sensations corporelles qu’elles déclanchent sont récurrentes dans ma recherche artistique. J’aime imaginer leur offrir un espace où exister, dans leur puissance, leur subtilité, leur douceur parfois.
Je souhaite que mon travail soit perçu comme un pas vers l’autre, une mise à nu qui appelle à partager avec bienveillance ce que nous cachons en société et qui pourtant fait de nous des êtres complexes de relations et d’interactions.