
Avec KRAFT, l’art du nu prend vie sur les murs de La Galerie. Les nus de Carmen capturent l’essence de la vulnérabilité et de la beauté du corps humain. A travers se oeuvres, elle interroge les notions d’intimité et d’identité, mettant en avant des poses audacieuses et des lignes expressives.
KRAFT propose un dialogue entre l’art et l’espace et invite le spectateur à une réflexion personnelle sur le corps et la perception. Carmen transforme l’espace dans un véritable tableau vivant. Elle présente un concept innovant de collage des œuvres originales d’après modèle vivant, directement sur les murs, hors cadre.
Vous êtes cordialement conviés le vendredi 22 mars 2019, dès 19h, au vernissage de la prochaine exposition de photographie de Nora Teylouni « Quarante-sept jours », à l’association La Galerie à Genève, visible jusqu’au 13 avril 2019.
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L’exposition de Nora Teylouni témoigne, en images et en textes, de l’histoire d’une identité et d’une relation brouillée. Lui est amnésique et en état de confusion après un traumatisme crânien. Il ne se souvient ni d’elle, ni de leur relation. Elle, pour exprimer l’absurdité de voir l’être qu’on aime ne plus se souvenir qu’il vous aime en retour, a illustré son rétablissement avec 47 portraits de lui.
« Je me souviens du premier réveil, qui a duré quelques minutes, et de notre premier contact. Il a ouvert les yeux et est resté calme. Je lui parlais en marchant autour de son lit tandis que ses yeux me fixaient et suivaient mes mouvements. Il me voyait, il existait.
Ce premier regard est le point de départ de la série de portrait du projet « Quarante-sept jours ». Dans l’attente et en quête d’autres regards, j’ai photographié pendant plusieurs mois le visage et la tête d’un homme sans mémoire et sans identité. Seule détentrice des souvenirs de notre passé et de notre relation, j’ai observé minutieusement, par des plans très rapprochés, ses changements d’états et sa reconstruction à la fois progressive et chaotique. C’est donc dans la capture quotidienne, en attente de rémission, que je le cherche, le trouve, pour le perdre et le trouver à nouveau. Les quarante-sept portraits, correspondant symboliquement aux quarante-sept jours passés à l’hôpital, s’accumulent et forment alors une sorte de travelling, témoignant des oscillations entre présence et absence, apparition et disparition, proximité et éloignement. » – Nora Teylouni
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Dernier jour pour voir l’exposition de Olivia Malena Vidal à la Galerie et rencontrer l’artiste autour de quelques biscuits du thé et du café.
Dans le cadre de sa résidence à La Galerie, Olivia Malena Vidal réactive le lieu, encore une fois, avec une deuxième performance en collaboration cette fois-ci avec les artistes sonores St-Georges 808!
PERFORMANCE : 28 février 2019 à 20h00
EXPOSITION : du 14 février au 17 mars 2019
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Olivia Malena Vidal est une artiste suisse qui vit et travaille entre Genève et Amsterdam. Diplômée d’un Master en traduction en 2015 à l’UNIVERSITE DE GENEVE (UniGE), elle a ensuite étudié la photographie à la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam. Ses techniques de prédilection sont la photographie, la peinture, la vidéo, l’écriture et la performance. A l’aide de ces différents médiums, elle explore les possibles interprétations de son univers spatial et pictural. GUP magazine l’a sélectionnée parmi les 2017 New Dutch Photography Talent. Elle a également reçu un prix pour son film The Lady on the bed (2016), a été présélectionnée par l’Athens Photo Festival et l’Artifact Prize 2018. Son travail a été présenté en Suisse et à l’étranger au sein de divers espaces d’art indépendants et institutions.
Dans le cadre de sa résidence à La Galerie, Olivia Malena Vidal présentera une nouvelle performance en collaboration avec l’artiste sonore Eyyes.
Eyyes est un artiste sonore suisse passionné de musique électronique et d’expérimentation sonore. Ses principales influences sont la science-fiction, la musique Ambient, le son lo-fi, les percussions, la culture de la cassette, les enregistrements sur le terrain, le son des années 80/90 et l’art de l’échantillonnage.
VERNISSAGE ET PERFORMANCE : 14 février 2019 à 18h00
EXPOSITION : du 14 février au 17 mars 2019
Une exposition évolutive à double titre!
Du projecteur exposé au vernissage, sont nés des tirages argentiques en 60×50 qui viennent figer l’image projetée sur le papier.
Initialement personnelle, l’exposition a pris une dimension participative au gré des événements qui ont eu lieu durant ce mois: différentes lectures publiques au cours desquelles d’autres auteurs sont venus poser leurs mots autour de cette thématique: « strates ». Ajoutés aux murs de l’exposition, l’espace se transforme progressivement en expérimentation collective…
Ouverture exceptionnelle de la Galerie ces prochaines semaines, jusqu’au 10 février, tous les jours à partir de 16h !
Venez vous émerveiller devant ces minéraux vue d’un angle inédit !
Quelques informations sur l’exposition :
– https://trajectoire.ch/et-si-la-galerie-devenait-souterraine/
– http://le-chat-perche.ch/evenements/et-si-la-galerie-devenait-souterraine/
Informations importantes : de 16h à 19h la Galerie ne sera ouverte que pour visiter l’exposition. La buvette sera accessible comme à son habitude qu’à partir de 19h.
Et si La Galerie devenait souterraine ?
Géoscopie, littéralement « observation de la terre », est une exposition qui entre au contact du minéral, parce qu’entre les lignes des strates terrestres se profile la profondeur de nos sentiments humains. L’espace s’articule autour d’un projecteur s’activant manuellement, d’une série d’impressions photosensibles sur papier, et de courts poèmes et essais littéraires. De la géologie qu’elle a étudiée à la spéléologie qu’elle a pratiquée, Suzanne Boulet offre une plongée poétique au centre de la terre et de nos émotions enfouies. Une rencontre intimiste pour faire résonner la matière, de celle qui nous entoure jusqu’à celle qui nous constitue.
Vernissage le 15 novembre, finissage le 8 décembre.
Valentine Polliand cherche son inspiration dans les sensations et les émotions. Créant des tableaux et collages graphiques, elle utilise le contraste et le vide comme espace d’interaction et d’interrogation avec le public. Proche du symbolisme abstrait, elle pose la question de la poésie des sensations intérieures et de leur place dans la représentation picturale.
Petite fille du sculpteur Daniel Polliand, née en 1991 à Genève. Elle a été encouragée depuis sa petite enfance à développer ses talents artistiques. Persuadée que peintre était un métier comme un autre, elle a débuté l’école des arts appliqués de Genève à 16 ans, ainsi qu’une école de photo une année plus tard. Trop en décalage avec sa sensibilité elle n’a pas trouvé sa place au sein d’une institution. Les années suivantes elle a travaillé en autodidacte, fortement influencée par les dépressions et l’anxiété dont elle souffre depuis la préadolescence. Au travers de la création, elle transforme et sublime ce qui l’habite pour sortir de l’isolement et partager, dans une main tendue, des émotions intenses et interpersonnelles.
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours senti le besoin d’exprimer par l’image les émotions qui m’habitaient. Si le dessin a été mon premier domaine de prédilection, au cours de mon cheminement je me suis distanciée d’un univers trop réaliste pour me tourner vers des techniques qui m’octroyaient plus une plus grande liberté onirique.
Peinture, collage, encres colorées ou encre chinoise, j’aime explorer la superposition des textures et des transparences. Avec une grande sincérité, j’exprime des vécus personnels à travers une démarche intuitive et spontanée.La souffrance psychologique et les sensations corporelles qu’elles déclanchent sont récurrentes dans ma recherche artistique. J’aime imaginer leur offrir un espace où exister, dans leur puissance, leur subtilité, leur douceur parfois.
Je souhaite que mon travail soit perçu comme un pas vers l’autre, une mise à nu qui appelle à partager avec bienveillance ce que nous cachons en société et qui pourtant fait de nous des êtres complexes de relations et d’interactions.